Réussir un trek en Ladakh dans la région himalayenne nécessite une bonne préparation. Ce voyage ne se prépare pas à coup de tête à la dernière minute. Vous devez tout penser et anticiper à l’avance. Pour ce faire, voici quelques-uns de nos précieux conseils.
1. Être en bonne santé
En plus du décalage horaire et du climat, il est nécessaire d’être en bonne santé pour affronter les longues marches en très haute altitude. La randonnée dans la région himalayenne nécessite plus d’effort que le trek en montagnes européennes. Pour cette aventure, vous devez vous armer d’une bonne dose d’endurance et de vaillance. Pensez à aller chez votre dentiste avant de partir, car un manque d’oxygène accompagné d’une faible pression atmosphérique en altitude peut entrainer de fortes douleurs sur une carie. Une trousse à pharmacie (paracétamol, coca homéopathique, anti-nauséeux, antidiarrhéique, compresses, etc.) est aussi à prévoir.
2. S’attarder sur la question de l’acclimatation
Lors de votre arrivée à la capitale du Ladakh, Leh (3 700 mètres d’altitude), il faut compter au minimum 3 jours afin que le corps s’habitue à l’altitude. En général, le mal de montagne dure entre 24 et 36 heures. À partir du 3e jour après votre arrivée, vous allez ressentir de moins en moins les effets de l’altitude. À plus de 3 500 mètres, les trekkers ont souvent des maux de tête, des troubles digestifs, des bâillements, une insomnie ou encore un manque d’appétit. Pour faire face à cela, vous ne pouvez rien faire que d’attendre et de boire abondamment. C’est pourquoi dans votre calendrier de voyage, vous devez prévoir une période d’acclimatation.
3. Penser à une assistance locale
Il faut savoir que Ladakh est un endroit semi-désertique avec de nombreuses vallées inhabitées. Lors d’un trek, il est possible que vous n’alliez pas croiser un seul village sur un parcours. Vous êtes donc livré à vous-même. Pour ce faire, il est conseillé de louer au moins les services d’un muletier avec chevaux ou ânes. Ceci est pour vous aider à transporter la nourriture et l’équipement. Entre autres, la précision n’est pas toujours au rendez-vous sur les cartes. Une assistance locale sera donc vous conseillé en matière d’itinéraire en cas d’acclimatation difficile ou de météo capricieuse.
4. Prévoir des pastilles pour purifier l’eau
Lors des randonnées, on boit souvent l’eau des ruisseaux après avoir la faire bouillir pour tuer les bactéries. Toutefois, il arrive que le ruisseau soit une marre stagnante. Un endroit où les animaux se désaltèrent. Pour éviter donc une éventuelle diarrhée, emportez avec vous des pastilles purificatrices pour éliminer les virus et les bactéries de l’eau.
5. Bien se protéger du froid et du soleil
Notez qu’au Ladakh, les conditions à savoir températures, reliefs ou paysages sont extrêmes. Durant les mois de juin à septembre, on peut avoir une température de 30 °C en journée et une nuit froide à 0 °C. À 4 500 mètres d’altitude, la peau est plus sensible aux rayons UV. Ainsi, pensez à mettre dans vos bagages des lunettes de soleil, une crème solaire et bien entendu une casquette. Là-bas, il est recommandé de boire 2 à 3 litres d’eau par jour. À la tombée de la nuit, la température descend. Il se peut même qu’il y ait de la grêle. Pour affronter les nuits froides, vous devez emporter des vêtements chauds. Comme astuce pour se réchauffer, remplissez une gourde métallique d’eau bouillante et mettez-la dans votre duvet. N’oubliez pas aussi d’emporter un bonnet afin de se protéger contre les courants d’air le soir. Vous pouvez aussi visiter le site https://www.tourisme-charente.com pour vous aider à retrouver plus de conseils pour bien préparer votre aventure à l’avance.