Inutile de présenter la vanille de Madagascar. C’est une épice qui a sa place sur le marché international depuis plusieurs années. Fut un temps, où elle était la star du marché. Mais, aujourd’hui, elle fait face à de la concurrence. D’autres pays qui proposent différentes gousses et qu’elle compte bien battre par son authenticité.
La vanille de Madagascar : l’une des meilleures épices du marché
Malgré la concurrence, la vanille de Madagascar reste l’une des meilleures du marché. Elle est connue pour sa robe marron foncé. Une couleur qui annonce déjà sa gourmandise et sa saveur. Sa senteur enivrante n’a d’égal que sa saveur intense. Des caractéristiques qui lui ont valu une belle réputation dans plusieurs domaines. Outre la gastronomie, cette vanille s’invite aussi dans le cosmétique ou la médecine.
C’est l’une des épices les plus gourmandes. Elle est bien charnue, et ce, malgré les apparences. En effet, la vanille est légèrement élancée. On la reconnaît aussi par sa couleur légèrement brillante et uniforme.
Vous reconnaîtrez facilement les meilleures épices venant de ce pays. Fiez-vous à leur robe. Optez pour celle qui vire vers le noir. C’est le gage d’un bon séchage et d’un arôme intense lors de l’utilisation.
La vanille de Madagascar : une technique de production traditionnelle
La vanille de Madagascar se distingue par la technique de production utilisée par les agriculteurs. Elle est toujours la même depuis des siècles. Sur l’île, on prône une plantation et une récolte à la main. Idem pour le séchage. Cela prend du temps. Mais, on la ressent dans la qualité du produit.
On définit souvent cette épice comme : la vanille gorgée de soleil. Pour cause, le séchage n’est pas plus compliqué que cela. Les gousses sont laissées au soleil pendant plusieurs mois. Ceci donne leur couleur et leur saveur unique.
L’une des filières principales de l’économie de Madagascar
La vanille de Madagascar est l’une des bases de l’économie de l’île. Elle provient essentiellement du Nord-Est ou Sava. Le pays compterait 70 000 petits producteurs et 25 000 ha de terre. Les autorités sur place ont le projet d’augmenter ce nombre. Le but étant de booster la production sur le plan international.
Mais, l’amélioration de l’image de cette épice ne s’arrête pas là. Des aides et de nouvelles infrastructures ont été apportées aux producteurs locaux. Il s’agit de moderniser leur exploitation afin de gagner du temps dans la production tout en conservant la qualité des produits. Madagascar veut retrouver sa première place sur le marché international.
Un prix qui ne récompense pas tout le travail fourni
Le prix est l’un des plus grands problèmes de la vanille de Madagascar. Il ne reflète pas la qualité de l’épice. Et, ce n’est pas la récompense attendue par les producteurs pour tout le travail qu’ils fournissent au cours de l’année.
De nombreuses mesures ont été prises. Dernièrement, il y a eu le projet du « prix plancher ». Il s’agissait de créer un manque sur le marché international pendant un an afin de pousser les importateurs à augmenter leur prix. L’objectif étant de ne pas vendre au-delà d’un certain prix de base. Mais, finalement après moult négociations, le kilo s’est vendu à 250 dollars en avril 2023.
Cette année, selon les analyses et les prévisions des experts, le kilo devrait se vendre à 80 ou 70 dollars. Et encore, c’est sans compter sur les problèmes causés par la révision du taux de LMR imposé par la Commission européenne depuis septembre 2023.
Mais, concernant le prix de cette épice, il semblerait que les négociations se jouent à un plus haut niveau. Certains analystes constatent en effet des incohérences en la matière.